30 septembre 2010

UN BUDGET DE RIGUEUR

Le projet de la prochaine loi de Finance veut ramener le déficit public de 6% en 2011 à 3% en 2013. La dette publique de la France représente 82,9% du PIB, selon l'INSEE. La France est à la croisée des chemins.

Le budget présenté est un budget sérieux et pragmatique. Il est aussi celui de la rigueur. On a raboté ici et là, les niches fiscales en est un exemple. Mais le gouvernement semble ne pas aller plus loin.

Les suppression du bouclier fiscal, de l'ISF, laisserait à celui-ci des marges de manoeuvres plus grandes. Elles seraient des mesures d'équités. Mais elle seraient aussi des collectes d'argents nouveaux pour le fonctionnement de l'Etat.

Cela est nécessaire par rapport aussi à nos voisins européens, mais aussi par rapport à nous même. Il est inadmissible qu'un Etat, ou une famille dépensent plus que son compte bancaire le permet.

L'exemplarité doit être de mise pour tous.

Quant est ce que l'on inscrira dans la Constitution la notion de l'équilibre budgétaire ? Cela est encore un voeux pieux aujourd'hui.


20 mars 2010

ORANGES AMÈRES


«IIs partirent 5000, mais par un prompt renfort, il se virent 300 au meeting». Anonyme

La démission de Corinne Lepage, des instances du Mouvement Démocrate, ne fait qu’ allonger la liste des nombreux départs dans ce parti politique. Il est loin le temps du premier tour de l’élection présidentielle de 2007 (17% pour un candidat centriste), ou de la 1ere Université d’Eté à Seignosse, ou les UDF «historiques» rencontraient les «nouveaux Modems».

Un vent nouveau semblait souffler dans le paysage politique français. Un parti démocrate, écologiste, voulant être central de celui-ci, était né. Un beau défi, pour celui ou celle voulant s’engager dans cette tâche. Sur la papier, ils ne pouvaient que réussir. Une «Dream Team», constituée autour de François Bayrou, aidée par les anciens et les nouveaux militants, allait en découdre, contre le pouvoir en place. Bayrou se devait de rester le premier opposant au Président de la République, jusqu’aux prochaines échéances.

Or il n’en fut rien, Il misa sur une stratégie hasardeuse, tant que mortelle, faire un OPA sur un PS sensiblement moribond. Pendant celle-ci , il perdit une partie de ces cadres élus, ex UDF, et de ses militants. Il ne réussit pas son opération de séduction envers les socialistes requinqués après leurs congrès à la Rochelle.

Le premier écueil fut les municipales. Le MoDem devant troubler le jeu envers les partis traditionnels, ne fut qu’un simple allié pour constituer des majorités municipales ( Lilles avec les Socialistes, Bordeaux avec l’UMP). Le second écueil,fut celui des élections européennes, le MoDem parti européen, ne fut que l’ombre de lui même dans celle-ci, avec une campagne désastreuse de son président. Le troisième, le dernier les régionales ( 4% au niveau national) avec une campagne délétère.

Que reste-t’il de l’esprit démocrate de 2007 ? Peu de choses en somme. Un bureau national coupé de sa base, un bloc programmatique inexistant, une simple écurie présidentielle pour 2012.

Le Roi est nu, comme le Centrisme. En 45 ans, Un seul membre de cette famille politique arriva à la Présidence de la République. En 2010, 4 partis se réclament de tout ou d’une partie de ces valeurs, le Nouveau Centre, le MoDem, et l’Alliance Centriste, et l’UMP. C’est déboussolant pour un électeur centriste.

Une occasion manquée...